Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie - Le promoteur: Groupe Coopérateur Multidisciplinaire en Oncologie (GERCOR)

Étude NIPICOL : étude de phase 2 visant à évaluer l’intérêt de l’utilisation de l’évaluation radiologique iRECIST pour l’évaluation du taux de contrôle de la maladie chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique dMMR et/ou MSI traités avec l’association nivolumab et ipilimumab. Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et il se développe lentement pendant 5 à 10 ans avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases, notamment dans le foie ou dans les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. Les patients ayant un cancer colorectal avec une tumeur déficiente en dMMR sont beaucoup plus sensibles au traitement par une immunothérapie que les patients avec une tumeur MMR. Cependant, pour connaître la réponse des patients il est nécessaire d’évaluer la réponse immune selon les critères iRECIST et d’identifier et valider des biomarqueurs fiables du pronostic, pour pouvoir choisir le schéma d’immunothérapie optimal pour chaque patient. L’ipilimumab et le nivolumab sont des anticorps ciblant respectivement CTLA-4 et PD-1 susceptibles de réactiver le système immunitaire, qui pourraient avoir un effet synergique quand ils sont administrés simultanément. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’intérêt de l’utilisation de l’évaluation radiologique iRECIST pour l’évaluation du taux de contrôle de la maladie chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique dMMR et/ou MSI, traités avec l’association nivolumab et ipilimumab. Pendant la période d’induction, les patients recevront du nivolumab et de l’ipilimumab toutes les 3 semaines pendant 12 semaines en total. Les patients recevront ensuite un traitement de maintenance par du nivolumab seul toutes les 2 semaines jusqu’à la progression selon les critères iRECIST ou jusqu’à 12 mois, s’ils n’ont pas de progression. En cas de progression pendant la période de surveillance après les 12 mois de traitement, il sera possible de réintroduire le traitement avec du nivolumab. Les patients seront suivis toutes les 6 semaines pendant les 24 premières semaines, puis toutes les 12 semaines pendant 5 ans maximum.

Essai ouvert aux inclusions

Étude NIPICOL : étude de phase 2 visant à évaluer l’intérêt de l’utilisation de l’évaluation radiologique iRECIST pour l’évaluation du taux de contrôle de la maladie chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique dMMR et/ou MSI traités avec l’association nivolumab et ipilimumab. [essai clos aux inclusions] Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et il se développe lentement pendant 5 à 10 ans avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases, notamment dans le foie ou dans les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. Les patients ayant un cancer colorectal avec une tumeur déficiente en dMMR sont beaucoup plus sensibles au traitement par une immunothérapie que les patients avec une tumeur MMR. Cependant, pour connaître la réponse des patients il est nécessaire d’évaluer la réponse immune selon les critères iRECIST et d’identifier et valider des biomarqueurs fiables du pronostic, pour pouvoir choisir le schéma d’immunothérapie optimal pour chaque patient. L’ipilimumab et le nivolumab sont des anticorps ciblant respectivement CTLA-4 et PD-1 susceptibles de réactiver le système immunitaire, qui pourraient avoir un effet synergique quand ils sont administrés simultanément. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’intérêt de l’utilisation de l’évaluation radiologique iRECIST pour l’évaluation du taux de contrôle de la maladie chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique dMMR et/ou MSI, traités avec l’association nivolumab et ipilimumab. Pendant la période d’induction, les patients recevront du nivolumab et de l’ipilimumab toutes les 3 semaines pendant 12 semaines en total. Les patients recevront ensuite un traitement de maintenance par du nivolumab seul toutes les 2 semaines jusqu’à la progression selon les critères iRECIST ou jusqu’à 12 mois, s’ils n’ont pas de progression. En cas de progression pendant la période de surveillance après les 12 mois de traitement, il sera possible de réintroduire le traitement avec du nivolumab. Les patients seront suivis toutes les 6 semaines pendant les 24 premières semaines, puis toutes les 12 semaines pendant 5 ans maximum.

Essai clos aux inclusions

Étude SCARCE C17-02 : étude de phase 2 randomisée évaluant l’efficacité de l’atézolizumab en association avec une chimiothérapie de type DCF (docétaxel, cisplatine et 5-fluorouracile) chez des patients ayant un carcinome du canal anal métastatique ou localement avancé non opérable. Même si le carcinome épidermoïde du canal anal est une maladie rare, son incidence augmente dans le monde entier et aucun traitement standard n'est actuellement disponible pour traiter les maladies métastatiques ou récidivantes. L’atézolizumab est un nouveau médicament agissant en empêchant la liaison des cellules tumorales aux cellules immunitaires. Bloquer cette interaction aide le système à attaquer les tumeurs afin de ralentir ou arrêter la croissance tumorale. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’atézolizumab associé à une chimiothérapie de type DCF (docétaxel, cisplatine et 5-fluorouracile) chez des patients ayant un carcinome du canal anal métastatique ou localement avancé non opérable. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du1er groupe recevront du docétaxel toutes les 2 semaines, du cisplatine toutes les 2 semaines et du 5-fluorouracile pendant 2 jours, administrés toutes les 2 semaines jusqu'à 8 cures maximum. Ces traitements seront associés à de l’atézolizumab toutes les 2 semaines pendant 1 an, en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du docétaxel, du cisplatine et du 5-fluorouracile pendant 2 jours. Le traitement sera répété toutes les 2 semaines jusqu’à 8 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus pour effectuer un scanner, répondre à un questionnaire et pour l’évaluation de la maladie tous les 3 mois après la fin du traitement à l’étude pendant 3 ans après la date de répartition aléatoire.

Essai ouvert aux inclusions

Étude TEDOPAM : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance d’un traitement de maintenance à par tedopi seul ou associé au nivolumab, par rapport à une chimiothérapie FOLFIRI (acide folinique, irinotécan, 5-FU) après une chimiothérapie d’induction par FOLFIRINOX (acide folinique, irinotécan et 5-fluorouracil, l’oxaliplatine), chez des patients ayant un cancer du pancréas localement avancé ou métastatique. Un cancer apparaît lorsque des cellules du pancréas se développent et se multiplient de manière anarchique et incontrôlée jusqu'à former une tumeur maligne. La plupart des tumeurs se situent sur la tête du pancréas, partie de l'organe proche de l'intestin. On estime à environ 9 000 le nombre de nouveaux cas de cancer du pancréas en France en 2011. Le cancer du pancréas est une maladie qui touche autant d'hommes que de femmes ; la grande majorité des personnes diagnostiquées a plus de 50 ans. Lorsqu'elle est possible, la chirurgie est le traitement principal du cancer du pancréas. L'intervention consiste à retirer la partie du pancréas sur laquelle la tumeur s'est développée. Lorsque la chirurgie n'est pas possible, le traitement principal est une chimiothérapie. L'acide folinique est le métabolite actif de l'acide folique. Il est notamment utilisé en adjuvant des chimiothérapies impliquant certains produits comme le fluorouracile ou le méthotrexate, et est en général administré sous forme de folinate de calcium. L'Irinotécan est un médicament anticancéreux. L'irinotécan est un pro-médicament dont le métabolite actif inhibe la topoisomérase 1 induisant des cassures de l'ADN préferentiellement dans les cellules cancéreuses. Le fluorouracil, ou encore 5-fluorouracile, est un médicament utilisé dans le traitement de certains cancers. Il appartient à la classe des médicaments antimétabolites, sous-classe des analogues de la pyrimidine. Il fait partie de la liste des médicaments essentiels de l'Organisation mondiale de la santé. L'oxaliplatine est un médicament anti-cancéreux de synthèse du groupe des agents dérivés de platine. Le tedopi est un vaccin contre le cancer. Le tedopi agit en stimulant les cellules T tueuses, cellule du système de défense de l’organisme, permettant à l’organisme de détecter et d'éliminer les cellules cancéreuses, processus clé dans le traitement de la maladie. Le nivolumab est un anticorps humanisé contre le récepteur PD-1 permettant aux cellules du système de défense de l’organisme de s’attaquer aux cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer l'efficacité et la tolérance du tedopi seul ou associé à du nivolumab, par rapport à du FOLFIRI seul en traitement de maintenance chez des patients ayant un cancer du pancréas localement avancé ou métastatique, après chimiothérapie d’induction par FOLFIRINOX (acide folinique, irinotécan et 5-fluorouracil, l’oxaliplatine). Les patients sont regroupés de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du 1er groupe recevront une chimiothérapie dite FOLFIRI (acide folinique, irinotécan, 5-FU) toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du tedopi 1 fois toutes les 3 semaines jusqu’à 6 fois, puis toutes les 8 semaines lors de la 1ère année et ensuite tous les 3 mois durant la 2ème année. Le traitement est répété pendant 24 mois en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. En cas de progression, un traitement par du FOLFIRI (acide folinique, irinotécan, 5-FU) sera réintroduit. Les patients du 3ème groupe recevront du tedopi 1 fois toutes les 3 semaines répété 6 fois puis toutes les 8 semaines la 1re année et tous les 3 mois durant la 2e année associé à du nivolumab toutes les 3 semaines répété 6 fois puis toutes les 4 semaines. Le traitement est répété pendant 24 mois en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. En cas de progression un traitement par du FOLFIRI (acide folinique, irinotécan, 5-FU) sera réintroduit. Les patients des groupes 2 et 3 seront suivis par monitoring semi-continu afin d’évaluer la tolérance au traitement. Les patients seront revus toutes les 8 semaines pour un scanner thoraco-abdomino-pelvien injecté afin de vérifier la progression de la maladie. Les patients sont suivis pendant une durée maximale de 36 mois après l’inclusion.

Essai ouvert aux inclusions

Étude IMMUNO-BIL : étude de phase 2 randomisée évaluant l’efficacité et la tolérance du durvalumab associé à du tremelimumab par rapport au durvalumab associé à du tremelimumab et au paclitaxel, chez des patients ayant un cancer des voies biliaires avancé après échec d’une chimiothérapie à base de platine. Le cancer des voies biliaires touche la paroi interne des canaux biliaires à l’intérieur et à l’extérieur du foie. La bile est un liquide visqueux jaunâtre produit par le foie, d'où la possibilité du développement de la maladie intra ou extra hépatique. Ce cancer représente près de 3 % des cancers gastro-intestinaux et environ 10 à 15 % des tumeurs malignes hépato-biliaires. Il existe une légère prédominance masculine quant au développement de cette pathologie. De plus, la maladie se développe en moyenne entre 50 et 70 ans. L'origine du développement de cette tumeur est encore confuse. Néanmoins, il semblerait qu’elle peut se développer au sein d'une population sans l'existence d'une "chaîne de transmission" définie. Ce cancer peut provenir de modifications du génome. Il s'agit d'une maladie rare qui peut toucher 1 personne sur 100 000. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. Le durvalumab est un anticorps ciblant la protéine PD-1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et d’aider le système immunitaire à éliminer ou limiter la multiplication des cellules cancéreuses. Le CTLA4 est un puissant inhibiteur des lymphocytes T. Le tremelimumab bloque le CTLA4 et permet aux lymphocytes T4 de continuer à être actives et de s’attaquer aux cellules cancéreuses. Le paclitaxel est un inhibiteur mitotique utilisé en chimiothérapie anticancéreuse. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance du durvalumab associé au tremelimumab par rapport au durvalumab associé au tremelimumab et au paclitaxel chez des patients ayant un cancer des voies biliaires avancé après échec d’une chimiothérapie à base de platine. Les patients seront répartis aléatoirement en deux groupes. Les patients du 1er groupe recevront du durvalumab associé au tremelimumab toutes les 4 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 4 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront le même traitement que le premier groupe associé à une chimiothérapie par paclitaxel 1 fois par semaine pendant 3 semaines. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines jusqu’à 6 cures en l’absence de progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pour au moins 4 mois après la répartition aléatoire.

Essai ouvert aux inclusions